Après la politique de grands travaux menées à Lille, dès 1906, afin de libérer l'accès à la place du Théâtre et à la Grand'Place, le quartier pittoresque de la rue des Oyers, de la place des Guinguants ou de la rue du Bois Saint-Etienne a bel et bien disparu.
En lieu et place de ce quartier, a été percé un boulevard aux allures parisiennes, comparable à la rue Faidherbe ou à la rue Nationale. L'artère a pris la dénomination de boulevard Carnot à partir de la place du Théâtre et jusqu'aux remparts délimitant la ville au nord-est.
En lieu et place de ce quartier, a été percé un boulevard aux allures parisiennes, comparable à la rue Faidherbe ou à la rue Nationale. L'artère a pris la dénomination de boulevard Carnot à partir de la place du Théâtre et jusqu'aux remparts délimitant la ville au nord-est.
La percée du boulevard Carnot était en fait une réponse partielle à une problématique totalement ambitieuse pour l’époque, il s'agissait de relier Lille à Roubaix et Tourcoing, au moyen d'une artère large de près de 50 mètres, et alimentée par deux voies de tramways rapides.
En quelques années, le projet fut réalisé, grâce aux travaux menés par Alfred Mongy, à qui l'on doit cette métonymie célèbre et employée au quotidien par des milliers de voyageurs : "Je vais prendre le Mongy". En effet, si les rames utilisées aujourd'hui ont remplacé les anciennes, il n'empêche que le tracé du tramway actuel est quasiment le même que celui qui avait été décidé à l'époque.
Cela constitue un bel exemple d'ouverture en matière de transports, désengorgeant de nombreux axes routiers encore aujourd'hui.
Cela constitue un bel exemple d'ouverture en matière de transports, désengorgeant de nombreux axes routiers encore aujourd'hui.